Dimanche dernier, je devais être
au départ du BRM (brevet des randonneurs mondiaux) de 200kms,
organisé par la ville d'Orchies et y retrouver Lionel. Mais mon
amoureuse partant pour la mer, j'ai préféré pédaler pour la
retrouver et manger du poisson en famille. Un rapide calcul de
100kms aller et 100kms retour me donnait le résultat du brevet
prévu, avec dans l'idée de faire un peu plus.
J'ai donc enfourché mon pignon fixe
dés 7h direction plein nord vers Bray-dunes en passant par
différents Monts des Flandres, vent dans le dos, les 120kms jusque
Bray-dunes ce sont bien passé, mon braquet étant un peu trop gros
pour les bosses, je commence a sentir quelques douleurs rotuliennes
au abord de la plage.
Le Mont des Cats |
Pour cette première distance, j'étrennais mon
nouveau gps avec une trace faite la veille sans fond de carte, je
vous présenterais ce nouveau camarade de route, quand mon amitié
avec lui sera parfaite.
Je retrouve ma petite famille vers midi et
direction le restaurant pour engloutir un carrelet avec du riz arrosé
de jéroboam d'eau. J'évite de trop m'attarder et je repars avec un
petit pincement au cœur mais aussi dans chaque genoux, avec cette
brise qui n'a pas tourné je pense que cela ne s'arrangera pas.
C'est donc avec un vent sifflant dans
les oreilles que prends la direction du Mont Cassel, c'est tout droit
face au courant d'air, je n'avance pas aussi vite que je le
souhaiterais mais je ne veux pas de martèle dans mon crane, alors je
lève le pied volontairement pour mes genoux et pour préserver
l’énergie, car je sais qu’après le Mont ma course va
s’infléchir avec Éole. La route est longue mais tout vient à
point à qui pédale sans arrêt.
Une longue ligne droite vers le Mont Cassel |
Une fois le mont passé, comme prévu
le vent passe légèrement de coté, je peux avancer à meilleur
allure malheureusement mes genoux me rappelle mes excès de dénivelé
et de l'absence de roue libre, je garde donc mon rythme de diesel soviétique.
Après le cap des 200kms qui me galvanise, j'ai la fatigue qui pointe
son museau pour équilibrer la balance. Le moral reste entier, je
reprends quelques forces avec un arrêt nourriture, et j'attaque la
dernière ligne droite. Après 1h30, je reçoit un sms, mon amoureuse
s’inquiète de ne me voir arriver, mince je suis hors délais.
Dans un soubresaut, je lui réponds que
je passe la foret de Phalempin, et j'appuie ce qu'il me reste
d’énergie, le nez dans mon compagnon d'orientation. Je ne connais
pas les recoins topographique ou il me fait passer, et je ne sais pas
vraiment combien de kilomètre il me reste à parcourir,il a toute ma confiance puis arrive
le premier panonceau Nomain. Hourra, j'y arrive, j'oublie mon mal et
monte encore en cadence, je m'amuse a envoyer chaque lieu commun de Nomain par sms pour avertir de mon arrivé proche. Et enfin j’aperçois
la lueur de ma douce chaumière où je vais pouvoir retrouver les
miens et un bon repas après ces 248kms.
Du plat prêt des Moeres |
En conclusion,
J'ai redécouvert la douceur et la
beauté des routes asphaltées du nord.
J'ai utilisé le logiciel routeyou pour
rapidement préparer cette itinéraire, c'est très bien, pas
d'anicroches malgré une programmation la veille au soir sans
optimisation avec le mode vélo de course itinéraire le plus jolie.
En revanche, ce pencher un peu sur la
route a parcourir peut aider moralement pour connaître son avancé,
et avoir un fond de carte dans le gps permet d'éviter cette inconnu.
Malgré, les genoux due au pignon fixe,
j'aurais pu repartir le lendemain ce que j'ai fait pour allé bosser,
ce qui est de bon augure pour la transcontinental.
Et enfin, j'ai hâte de repartir à
l'aventure:)
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